Un dialogue artistique entre la France et les États-Unis
Cette saison, conçue par la commissaire américaine Naomi Beckwith, prend la forme d’une “carte blanche” investissant l’ensemble du Palais de Tokyo. Environ soixante artistes, établis ou émergents, y présentent des œuvres visuelles et sonores qui explorent les interactions culturelles et la manière dont l’art contemporain traduit le monde d’aujourd’hui.
Focus sur le sculpteur Melvin Edwards
Parmi les expositions phares figure la rétrospective du sculpteur américain Melvin Edwards. Depuis les années 1960, il crée des œuvres en acier soudé oscillant entre abstraction et mémoire collective. Ses installations monumentales, composées de chaînes et de métal, interrogent l’identité, la résistance et l’héritage culturel. L’œuvre Agricole (2016), assemblage de métal et de chaînes, illustre parfaitement la tension entre matière brute et émotion contenue.
Une saison à explorer librement
Autour de cette rétrospective, le Palais de Tokyo propose plusieurs expositions complémentaires, formant une véritable cartographie des échanges artistiques transatlantiques. On y retrouve notamment les compositions abstraites et colorées de Caroline Kent, qui créent un langage visuel singulier sur les murs de la Zone. Les visiteurs peuvent ainsi passer d’installations immersives à des sculptures ou œuvres sonores, découvrant différentes approches du dialogue culturel et artistique.
Ces deux journées offrent une occasion unique de plonger dans la création contemporaine, d’explorer les résonances entre artistes et continents, et de découvrir l’art comme un écho partagé.